Prendre le nom de famille de le epoux quand on se marie : faut-il en finir avec cette tradition sexiste ?

J’ai loi autorise les femmes a conserver leur nom de naissance lors de un mariage. Entre enjeu indentitaire et affirmation d’independance, elles paraissent i  nouveau peu grandes a Realiser votre tri.

« Je ne vois pas pourquoi j’aurai change de nom. Ce n’est nullement parce que J’me suis mariee que, du jour au lendemain, je suis devenue une autre personne. » Pour Anne, 30 ans, c’etait une evidence : friendfinder site de rencontre lorsqu’elle s’est mariee en 2015, elle a garde le nom maternel. Se marier reste une chose, mais gui?re question de changer d’identite. Un point c’est bien. Si l’argument se comprend sans probli?me, la decision n’a gui?re fera l’unanimite dans son entourage, surtout aupres de sa propre belle-famille : « C’est simple, la belle-mere n’a jamais utilise notre nom depuis notre mariage. » Et c’etait sans compter i  propos des galeres administratives qu’implique une telle decision.

Il existe la une grande incomprehension et Afin de cause, la tradition Afin de une femme de prendre le nom de le mari est si ancree dans notre agence que certains pensent qu’elle est aussi indispensable en France. Sur le sujet, le droit reste pourtant clair : jamais ces dames n’ont ete contraintes de changer de nom. Au contraire, l’article premier d’une loi du 6 fructidor an II (entendez via la, du 23 aout 1794) precise qu’« pas de citoyen ne peut porter de nom ni de prenom autres que ceux exprimes dans le acte de naissance ». Ces dames peuvent donc conserver un nom de naissance, adopter 1 nom d’usage qui est celui de leur epoux, voire aussi accoler ces deux noms de famille. Ce se doit de etre simple, en theorie du moins.

Plusieurs pratiques qui evoluent

Pourtant, ces dames adoptent encore le nom de leur epoux dans la majorite des cas. En 1995, elles etaient 91% a prendre le nom de un mari, 7% a adopter un nom de famille compose des deux noms, ainsi, seulement 2% a garder leur nom de naissance d’apri?s une etude publiee en 2001 par la chercheuse Marie-France Valetas. Dix annees prochainement, 1 sondage BVA revelait que, si elles decidaient de se marier au sein d’ l’annee, seule 20% des femmes garderaient leur nom de naissance, contre 46% qui feraient le choix de prendre celui de leur mari comme nom de famille. Progression notable certes, mais gui?re assez concernant rompre avec cette tradition, nee au XIXe siecle avec le developpement de l’administration.

Cela faudra toutefois nous contenter des maigres donnees puisque depuis 2011, aucun chiffre officiel n’a ete publie via la question. Mais l’evolution des pratiques, ainsi, les recentes transformations socio-demographiques, laissent presager un certain changement. Aujourd’hui pres d’un mariage concernant deux se solde par un divorce, ainsi, l’age moyen du premier mariage ne cesse de reculer. Cela etait de 31,6 annees en 2018 pour les femmes ainsi que 33,2 ans Afin de des hommes. Mes confortables changent et avec elles, ces dames imposent un nom.

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Independance et identite

Promettant « amour et fidelite » plus tard que leurs meres et leurs grands-meres autrefois, ces dames ont alors gagne pres de dix annees Afin de se forger 1 nom pas grand chose qu’a elles. Au article tel ailleurs, elles affirment leur nom de naissance, et il devient donc plus Complique pour elles de s’en separer. C’est la situation de Sonia, qui s’est mariee en 2003 : « En perdant mon nom, j’aurais aussi perdu tout mon historique professionnel et meme d’un point de vue plus personnel, je n’avais pas envie de devoir prevenir tout un chacun. Garder mon nom etait J’ai chose ma plus naturelle a faire. »

Au-dela de cet aspect plus commode, rompre avec la tradition du patronyme masculin s’inscrit aussi dans une volonte identitaire. « Je ne desire gui?re disparaitre sous l’identite de mon mari, precise Anne. Je reste un individu a part entiere, distincte et egale a mon conjoint. » Peu a minimum, cette simple possibilite laissee a toutes les femmes reste alors devenue une revendication feministe : affirmation de soi, de ses origines et rejet en suprematie du patronyme de l’epoux. Autant de mots Afin de definir une meme envie, celle de « ne point nier le identite », precise Sonia.

Plusieurs galeres au quotidien

Si la fonctionnel se diffuse minimum a peu au sein de la societe, l’administration reste – pour changer – en retard en la matii?re, ainsi, une simple demarche administrative est en mesure de i?tre une veritable galere. « C’est extreme complique sur un plan administratif, deplore Anne. Pourquoi pas, on a refuse de m’inscrire sous mon nom maternel a Notre maternite, aussi en un mettant le texte de loi sous le regard, il n’y avait pas grand chose a Realiser. Et cela a pose votre probleme Au moment du accouchement. » Une nouvelle preuve que si la loi autorise ces dames a garder un nom maternel, en pratique tout est plus complique et il pourrait i?tre peut-etre moment que ca change.